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[L.L]

Première publication, pour le partage… en pardonnant la numérisation imparfaite.

L.

[Magic_Bé]

Bonjour @L.L

je suis dubitative face à cette photo : j’aime son côté graphique, épuré mais en même temps elle est tellement loin des compositions habituelles que je suis un peu déroutée. Je ne sais pas décrypter une intention, une histoire. Je n’ai envie que de regarder la porte et son ombre parce que j’ai des yeux habitués au photo très remplie certainement. 

[L.L]

Peut-être est-il temps de laisser ses paradigmes à la maison…

En admettant que cette proposition picturale dérange, elle est à lire entre les lignes avec liberté ; être « dubitative » et « déroutée » est, en cela, un bon début :-))). Il s’agit d’une photographie résultant d’une « action », d’où une codification différente.

(Avec mon ami Giotto de Bondone, nous avons arpenté la campagne industrialisée et avons respiré le même air.)

Merci pour ton intervention et au plaisir de se retrouver.

[Hervé]

J'avoue ne pas comprendre du tout cette photo.

[L.L]

Merci pour ton retour.

Sans faire une explication de texte, cette démarche suit le cheminement du cadre (qui m’est cher), de l’image latente de l’argentique, du devant-derrière du dépoli (Alice de l’autre côté du miroir), de mon intérêt pour la rurbanisation et l’aménagement du territoire…

[Don Pilou]

Il y a 19 heures, L.L a dit :

Merci pour ton retour.

Sans faire une explication de texte, cette démarche suit le cheminement du cadre (qui m’est cher), de l’image latente de l’argentique, du devant-derrière du dépoli (Alice de l’autre côté du miroir), de mon intérêt pour la rurbanisation et l’aménagement du territoire…

 

A te lire, il faudrait un sacré bagage artistique (plus que celui du spectateurs lambda tout du moins) pour vraiment apprécier cette photo isolée de toute série ou contexte. C'est peut-être ce qui génère le doute de mes confrères ici : dans une exposition (avec un beau tirage plutôt qu'une numérisation bancale) avec un contexte et un fil conducteur, elle aurait sûrement un tout autre impact.

 

Au-delà des défauts de numérisation, j'apprécie le format 3:1 qui contraste avec les deux lignes horizontales des arbres. Dans un monde idéal, la porte se serait trouvée au milieu de ces deux arbres. Ici en bord d'une image tellement étirée, malgré ce rai de lumière au sol, elle n'attire pas franchement mon regard. Et je ne suis pas spécialement fan des effets de double exposition / sujet semi-transparent, mais c'est ici un goût purement personnel.

[L.L]

Bonjour Don Pilou et merci pour ton intervention ; merci pour les interventions de toutes et tous.

Il peut y avoir plusieurs niveaux de lecture, je donne ici quelques clés, en plus du titre qui est une sorte d’embrayeur. Avec la photographie nous abordons un moyen d’expression en rapport avec l’art ; alors oui, je construis mes propositions photographiques dans cet esprit. Du reste, je ne me revendique pas « photographe ».

Il ne me semblait pas si abscons, en m’adressant à des photographes, de parler de « cadre », d’« image latente », de Lewis Carroll ou même de rurbanisation. En revanche, mon approche est différente et, comme je suis libre, je fais fi des « règles » insignifiantes.

(La numérisation n’est pas la finalité de mes recherches, simplement une façon de partager, comme le rendrait une planche contact et je vous remercie d’en pardonner la piètre qualité. Lorsque j’en ai les moyens (temps, argent, espace), je réalise ou fais réaliser des tirages argentiques directs, de formats en rapport avec la proposition picturale.

[Samuel]

En ce qui me concerne j'apprécie. Un personnage, qui n'en est pas un, vient de passer. Il suit un chemin et laisse un espace vide derrière lui, de poussière, brume, agitation thermique. L'herbe et les arbres placent lemarcheur et le chemin dans l'espace parcouru. Il y a du virbant. Un fin cadre noir matérialise les bords de notre vue.  Seul le cadrage très horizaontal me dérange, j'aurais élargi plus verticalement.

Je trouve la numérisation agréable. Mais naturellement je parle comme fan d'argentique....

[L.L]

Merci Samuel pour tes compliments et observations.

La vue allongée m’a permis de mettre à l’index le peu de respect que nous portons à la nature environnant les « entrepôts », où l’homme se fait déchoir de ses droits.

Comme souvent dans mes vues, le « second plan » m’interpelle en premier et je construits avec lui – pour lui – et avec le recul du temps (quelques jours, mois, voire années) mon histoire.